Le spécialiste français des armes anciennes
Au milieu du XVIIIe siècle, l’épée est parvenue à son stade d’évolution ultime. Au combat, elle donne de moins en moins satisfaction face à des adversaires qui ont adopté le sabre. L’épée s’allège, s’affine, restant uniquement propre à l’escrime d’estoc, devenant de plus en plus décorative, elle revêt des matériaux luxueux.
Au-delà de l’outil qu’elle est sensée demeurer, elle se rapproche de l’œuvre d’art, expression de la virtuosité de l’artisan qui l’a façonnée. Si à la fin du XVIIIe siècle, l’épée se doit d’être encore quelque peu fonctionnelle elle reflète surtout le statut social de son propriétaire civil ou militaire.
Venu dans le courant du XVIIIe siècle des confins de l’Europe, alors au contact des Turcs, le sabre va supplanter l’épée. Sa lame à un seul tranchant permet une plus grande rigidité autorisant l’escrime de taille aussi bien que d’estoc. Il va ainsi rapidement s’imposer et devenir l’arme blanche principale de la cavalerie et une bonne arme d’appoint pour l’infanterie.
En même temps que son usage se répand, on assiste à l’apparition d’une grande quantité de modèles destinés à des emplois tout aussi variés. Au début du XIXe siècle, le sabre a été unanimement adopté pour le combat. L’épée est définitivement reléguée à un rôle purement symbolique.
Arme à feu : les XVI et XVII sont marqués par l’expansion importante des armes à feu, en Europe comme ailleurs. Les stratégies militaires comme politiques vont rapidement s’adapter et répondre à l’impact de cette nouvelle technologie. Ainsi dès le XVIIIe siècle, au sein des armées, le rôle prépondérant est désormais occupé par l’arme à feu, reléguant l’arme blanche dans un rôle d’arme d’appoint.
Antiquité militaire : le domaine est très vaste : qu’il s’agisse d’iconographie, de pièces d’équipements complètes ou de leurs divers éléments, d’uniformes ou encore de cuivreries, il englobe par définition tout objet dont la charge militaire et historique est avérée.